25 mai 2008

Une pratique du paradis...

Vendredi, je faisais de la suppléance en sixième année.

J'ai fait écrire aux élèves un texte sur l'importance de la vie, ce que ça représentait pour eux, etc.

Une fillette m'a écrit ceci:

"La vie, pour moi, c'est une pratique du paradis."

Elle expliquait que selon elle, on était sur Terre pour se pratiquer à être heureux et à ne pas se demander comment faire, lorsqu'on allait être au paradis...la suite était plus boiteuse (je vous rappelle qu'elle n'a que 11 ans), mais l'esprit général était là. Ça m'a fait réfléchir...oui, la vie nous envoie des épreuves, c'est vrai. Mais grâce à celles-ci, nous savons apprécier les bons moments et réaliser que nous sommes heureux...

Alors, au fond, peut-être que mon élève n'avait pas tort!

C'est fou ce que les enfants peuvent dire parfois...

23 mai 2008

Les amis


Que serait la vie sans les amis?

Ils sont toujours là pour partager nos rires comme nos peines.

Certains ont des qualités que d'autres n'ont pas; on ne se tourne pas nécessairement vers le même ami, selon ce que l'on vit. Mais ce qui compte, c'est qu'on sait qu'il y a toujours quelqu'un, quelque part, qui est là pour nous écouter ou passer du temps avec nous.

Que ce soit une soirée au resto, un verre sur une terrasse, un café, un film au cinéma, on passe toujours du bon temps avec des copains, et il faut en profiter au maximum...surtout en ce moment: nous sommes jeunes, nous commençons à peine notre carrière, les événements de la vie quotidienne et routinière ne nous empêchent pas encore de nous voir lorsque l'on veut, ou encore alors très rarement...Alors pourquoi se priver d'une sortie lorsque l'occasion s'en présente?

À vous tous, mes ami(e)s, je vous remercie pour le temps que vous m'accordez, et je vous remercie d'être là, simplement!

19 mai 2008

Le temps

Décidément, il n'y a pas de notion plus abstraite que celle du temps.

Il peut passer tellement vite, mais aussi tellement lentement!

Par exemple, quand vient le temps de passer un examen à l'école: la semaine le précédent passe tellement vite qu'on a l'impression de ne pas avoir eu assez de temps pour étudier. Le jour de l'examen, la période se déroule si vite qu'on se demande si on va avoir assez de temps pour répondre à toutes les questions...

Quand on a hâte à quelque chose, le temps s'écoule à pas de tortue...Les jours semblent vouloir s'éterniser, chacun en durant deux. La semaine précédent un voyage est toujours tellement longue, mais celle que l'on passe sur la plage, tellement courte.

Par contre, allez vers un événement qui vous tente moins...en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous y êtes! Pouf, comme ça!

Il y a aussi des jours qui passent trop rapidement. Par exemple, ce week-end, j'avais une amie avec moi. Ça faisait un an que nous ne nous étions pas vues...Elle repart aujourd'hui et j'ai l'impression que les 4 jours qu'elle a passés ici sont passés à la vitesse de l'éclair. C'était beaucoup trop court pour tout ce qu'on avait à se raconter!

Maintenant, il nous reste une journée à passer ensemble, et ce sera tout jusqu'à l'été, en juillet. Je vais en profiter amplement aujourd'hui, même si la journée va sans doute passer très rapidement...

On parie que le temps va me sembler long jusqu'en juillet?

14 mai 2008

Risquer...


Sur le blogue d'une amie, j'ai lu une phrase qui m'a marquée:

"Si on veut que les choses changent, il vient un temps où il faut prendre le risque de tout perdre."

J'ai trouvé cela tellement vrai, tellement réaliste...Il est vrai que parfois, par facilité, on a tendance à se complaire dans une réalité qui ne nous convient pas à 100%. Or, on ne mérite pas ça.

Oui, parfois, risquer, ça peut faire peur...Et si on perdait tout?

Mais si au contraire, on avait tout à y gagner, juste en prenant le risque?

C'est une belle philosophie de vie, cette petite phrase, je trouve...la vie, on ne peut la connaître d'avance: on marche, on tombe, on se relève, on recommence...mais malgré tout, peu importe les chemins que nous prenons, on finit toujours par se rendre à la ligne d'arrivée.

Sauf qu'en prenant des risques, le chemin peut être plus beau, juste parce qu'on ose...

À réfléchir!!!


12 mai 2008

L'espoir


Un si petit mot, mais qui est chargé de signification.

Combien de fois dans une année pouvons-nous répéter le mot "j'espère"? J'espère qu'il fera beau demain, j'espère que la journée passera vite, j'espère que je dormirai bien ce soir, j'espère que je recevrai cet appel, que je recevrai cette lettre, etc.

Parfois, on espère des choses qui arriveront d'une façon ou d'une autre...par exemple, qu'elle passe rapidement ou non, une journée finit par passer.

D'autres fois, on espère des choses qui ne se réaliseront peut-être pas. C'est là que le mot espérance prend tout son sens. Quand on sait que ce qu'on espère n'arrivera peut-être pas, on dirait qu'on s'y raccroche encore plus fort, comme si le fait d'espérer le plus fort possible allait aider à ce que le souhait se réalise...

Mais concrètement, est-ce que l'espoir nous aide ou nous nuit? C'est un ami ou un ennemi? Après tout, quand on espère, c'est qu'on veut que ça arrive...mais parfois, ce qu'on veut, ce n'est pas nécessairement ce qu'il y a de mieux. Alors, est-ce que ça vaut la peine de continuer à espérer? Mais s'il n'y avait pas d'espoir...à quoi se raccrocherait-on?

Alors, je continue d'espérer. Je ne sais pas si ça arrivera; peut-être que oui, peut-être que non. Mais il arrivera quelque chose, que ce soit ce que j'espère ou non, alors, laissons passer la vie, et espérons qu'elle nous apporte le maximum de positif possible, même si on ne s'en rend pas toujours compte sur le coup...et après tout, la vie ne répond pas toujours à nos prières dans la seconde: elle nous laisse le temps d'espérer, d'attendre...

8 mai 2008

Les Choralies

Oh là là, quelle journée!

N'importe qui aurait pu dire que des enfants de 8 ans ne pouvaient pas tenir une journée complète à faire des répétitions pour un spectacle de chorale.

Imaginez la journée: arrivée à 8h45 à la salle de spectacle. On va voir la scène, on enseigne aux enfants comment se placer. Silence absolu dans les coulisses et sur la scène, évidemment...

Ensuite, pendant 40 minutes, Radio-Enfant. Tout pour énerver les élèves, bien entendu...Rester assis, ne pas avoir le droit de parler quand on est en ondes, parler quand les micros sont ouverts...on n'oublie pas qu'ils sont 65 dans un local plus petit qu'une classe!

Puis, déplacement, on attend dans un corridor pendant un bon 20 minutes, toujours sans avoir le droit de parler vu que d'autres groupes se pratiquent dans le local d'à-côté...

Enfin, on se rend dans notre salle, où on pratique cette fois la gestuelle...vous pouvez imaginer le cirque que ça peut donner! Lève un bras, lève l'autre, oups, pas celui-là, t'es à l'envers! Un pas du côté gauche, non, L'AUTRE GAUCHE!

Dîner à 12h, ENFIN!!! Ils avaient faim et les pauvres enseignantes aussi!!! D'habitude on mange à 11h20 et il y a eu une récré en plus à 10h, où ils prennent leur collation...ils mouraient de faim, ces enfants!

Après le dîner, spectacle latin pour les divertir un peu, puis, retour à l'école...


N'importe qui aurait pu deviner que ça irait mal, hein??? Ben...ce n'est pas ce qui est arrivé!!!

Les élèves se sont tellement bien comportés, je n'en reviens pas encore! C'est sûr que le silence était parfois difficile à obtenir, mais là, à 65 enfants, fallait s'y attendre un peu quand même!!!


Ne reste plus que le show de ce soir, j'ai hâte de voir ça!

Les enfants peuvent toujours nous impressionner!

1 mai 2008

Mouton!

Eh oui, les Québécois étant souvent des moutons, j'ai décidé de me transformer en brebis!

J'aime tellement écrire que j'ai fini par sacrifier au rituel populaire de ces temps-ci: le fameux blogue. Bon, ok, je dois l'avouer: ce n'est pas la première fois que j'en tiens un. Quand j'étais en stage, je le faisais également pour que mes proches soient informés de ma progression, mais aussi pour me défouler parfois...

Cette fois-ci, c'est simplement pour tenir un petit journal quotidien...que des gens lisent ou pas, ça ne me dérange pas tant que ça parce qu'au fond, j'écris pour moi!