La petite bibitte...

Une petite "bibitte" s'amuse parfois à nous rendre visite, souvent à plusieurs reprises dans notre vie.

Cette petite bibitte, certains arrivent à s'en débarrasser, d'autres non. D'autres encore apprennent à vivre avec sa présence occasionnelle.

Elle est invisible à l'oeil nu, mais réussit quand même à semer la pagaille partout autour d'elle, lorsqu'elle nous tient. Elle nous traque, et la nuit, c'est encore pire car il n'y a aucun bruit ambiant pour nous distraire de sa présence. On a les yeux et les oreilles grands ouverts, et on la guette, espérant que POUR UNE FOIS, elle va nous laisser dormir en paix. Mais ça arrive rarement, car une fois qu'elle est là, elle est tenace...

Son apparition peut être causée par différents facteurs, apparents ou non. Par des faits réels ou alors par pur produit de notre imagination. Lorsqu'elle nous atteint et qu'elle nous pique, elle nous empoisonne de son venin, rendant nos muscles raides et douloureux.

Avez-vous déjà reçu la visite de cette petite bibitte? L'avez-vous reconnue?


Cette bibitte, on la connaît aussi sous le nom de "stress"...

Exagération ou non?

Cette semaine, on a eu un nouveau à la garderie. Un cas, comme on dit. On n'arrive à rien avec lui: il crie, court partout, frappe les amis, n'arrive pas à nous regarder dans les yeux, et si on le contredit, il nous frappe au point d'en avoir des bleus ou alors il nous griffe ou mord.

Évidemment, nous avons fini par en parler à notre patronne, car il a fallu réaménager nos routines en fonction de lui, notamment pour le dodo. Il dérangeait ceux qui dorment bien...Alors ce qu'on a fait, ma collègue et moi (vu qu'on partage un local), c'est qu'on a mis ceux qui dorment bien d'un côté et ceux qui ne dorment jamais (la majorité des miens) de l'autre. Ainsi, le nouveau ne dérangeait pas ceux qui essayaient de dormir...mais finalement ça a été un échec. De toute façon, il essaie de courir dans l'autre local et finit par exciter les enfants.


Avant, même si j'en avais qui ne dormaient pas, je réussissais à les faire tenir calmes sur le matelas. Depuis l'arrivée du nouveau, NIET. Ils ne dorment plus et ne restent pas calmes du tout!

Alors bref, le résultat de la discussion avec notre patronne a été qu'on ne gardait pas l'enfant à la garderie. Là, je me demande si on a fait la bonne chose. Après tout, ça ne fait qu'une semaine qu'il est là...peut-être qu'avec de la persévérance, on aurait réussi à faire quelque chose? Dieu seul le sait.

Chose sûre, c'est que je trouve qu'il est mal parti...même pas 4 ans et il se fait mettre en dehors de la garderie. Qu'est-ce que ce sera à l'école? Et quelle image lui donne t-on de lui? Car évidemment, le parent lui a mis toute la responsabilité sur le dos...

Parfois, les décisions d'un adulte peuvent changer la vie d'un enfant. J'espère juste qu'on ne l'aura pas changée pour du négatif, même si on croit bien faire (en pensant qu'une garderie à aire ouverte n'est pas pour lui, entre autres).

Le temps file...

Mine de rien, ça a fait 3 mois cette semaine que je vis à Québec.

En trois mois, j'ai réussi à me faire des amis, à me trouver un emploi que je n'ai pas aimé et duquel j'ai démissionné, puis, recherché et obtenu un nouvel emploi qui est somme toute vraiment mieux que le premier.

Ce n'est quand même pas si mal...j'avais tellement peur d'arriver ici et d'être isolée et de ne pas me trouver rapidement un emploi! Inquiétudes inutiles, apparemment, car des emplois, il en pleut, si on se fie au site d'Emploi-Québec.

Je ne sais pas encore si je resterai longtemps à la garderie. Disons que je me garde des ouvertures et que je vérifie les postes affichés sur le net. En ce moment, il y en a un qui me travaille un peu, réceptionniste dans une auberge. Je suis certaine que j'aimerais ça. J'hésite encore à postuler, cependant. Et le pire, c'est que je ne sais pas trop pourquoi j'hésite. Probablement par peur d'être engagée et de regretter la garderie par après, car au fond, le travail avec les enfants, c'est du connu pour moi, un certain coussin de sécurité...alors je ne sais pas encore ce que je vais faire.

Quoiqu'il en soit, je ne regrette pas d'être venue vivre à Québec. Je me débrouille bien, et je suis heureuse ici, même si mes amis et ma famille me manquent parfois. Mais dans ce temps-là...la voiture est là qui m'attend, après tout! :)

Réflexion

Au menu de mes réflexions ces temps-ci: mon choix de carrière.

En fait, je me demande simplement si j'ai encore le goût de travailler avec les enfants. Je les aime, je les adore, ça, il n'y a pas de doute. Mais je me demande si je suis faite pour travailler avec eux toute la journée...

Ils me font rire et j'adore quand ils découvrent de nouvelles choses, la petite lueur dans leurs yeux, leurs câlins et leurs je t'aime.

Mais il y a aussi tous les moments où on doit répéter 200 fois une consignes et qu'ils n'écoutent pas, ceux où ils t'ignorent, ceux où on doit régler un conflit entre deux enfants, etc. C'est épuisant, à la longue.

Et oui, c'est plus facile avec un groupe de 4 ans, j'aime davantage ça, je suis moins épuisée qu'avec mes 18 mois, mais...je sais pas, on dirait que je ne me sens pas à ma place. J'étais vraiment mieux avec mes élèves de 7-8 ans, plus autonomes...Je crois que les garderies, ce n'est pas vraiment pour moi, au bout du compte. Je ne déteste pas mon travail, mais on dirait que je le fais juste parce que je dois le faire, et que je ne m'amuse pas autant que je le devrais, finalement.

Disons que je songe sérieusement à retourner à l'école en septembre. Si ce n'est pas à l'université tout de suite, je pourrais suivre un cours en formation professionnelle ou encore un certificat à l'université, je verrai. Pour l'instant, je dois réfléchir à ce que j'aimerais faire d'autre...

Je suis un peu déçue, je pensais en avoir terminé avec les études, et je me rends maintenant compte que ce que je voulais tant faire de ma vie n'est pas pour moi...c'est difficile à avaler, surtout quand on n'a jamais eu d'autres options en tête.

Vie fragile...

On ne sait tellement jamais ce qui nous pend au bout du nez...

En quelques jours à peine, deux situations différentes, mais deux situations qui font réfléchir sur la vie et sur l'importance de profiter des gens qui nous entourent.

Moi, en tout cas, c'est ma nouvelle résolution: à chaque jour, prendre le temps d'apprécier...

Saveur de printemps...

Voilà, mon blog a une allure printanière maintenant, vous ne trouvez pas?

La seule chose, c'est que maintenant, lorsque mon blog est affiché, je n'ai plus la barre en haut qui me permettait de me connecter en un clic pour écrire un nouveau message...je dois maintenant passer directement par la page d'accueil de blogger, je n'ai plus l'option "Nouveau message" en haut. Quelqu'un sait comment je pourrais la récupérer? C'est que comme je suis la seule à utiliser mon ordinateur, mes mots de passe sont enregistrés alors je n'avais vraiment qu'à cliquer et j'étais rendue à écrire, je trouvais ça pratique!

En tout cas, je le trouve très bien comme il est, au pire ça sera un léger inconvénient! :)

Je travaille maintenant à remettre ma liste de blogs, que j'ai évidemment perdue en changeant de modèle!

Glace brisée

Mes parents sont venus chez moi pour la première fois ce week-end.

Un peu gênant et énervant au début...en plus, je ne suis pas habituée à passer autant de temps avec eux. Bien sûr, j'habitais avec eux, mais la plupart du temps je faisais mes petites affaires et eux les leurs. Là, on était toujours ensemble...ça fait différent!

Nous sommes allés à Papillons en fête, mais ça a été notre seule activité du week-end. On a plus jasé et joué à des jeux de société comme Crânium.

C'était une belle fin de semaine, je suis contente que la première fois soit passée et que ça se soit bien déroulé. Maintenant, ils ont vu mon chez-moi et ils pourront y revenir sans gêne!

:)

Retour à la réalité maintenant, et je donne un bon coup pour ma planification de la semaine!

Nouveau départ

Presque une semaine s'est écoulée depuis ma première journée à mon nouvel emploi. Ça a failli mal partir car dimanche soir j'étais malade, prise avec ce qui ressemblait pas mal à une gastro...j'avais peur de ne pas pouvoir rentrer le lundi! Mais finalement j'étais mieux le lendemain alors j'y suis allée, malgré mon estomac barbouillé. Heureusement pour moi, plusieurs enfants étaient absents et ils ont dû couper une éducatrice, alors j'ai pu partir.

Les 4-5 ans, c'est vraiment plus moi! On fait plein d'activités, le local est vivant, bien décoré...les thèmes de la garderie sont bien choisis, ce sont des thèmes qu'il est facile d'élaborer. Cette semaine et la semaine prochaine: les formes et les couleurs. Hier, je leur faisais faire des formes avec leur corps, ils ont bien aimé!

C'est un groupe qui a besoin d'encadrement, mais qui fonctionne bien. Après 3 jours complets, je commence à être capable d'imposer mes règles, ce qui me fait croire que ça ira.

Je suis beaucoup plus heureuse à cet endroit qu'au précédent, alors ça a été un bon choix!

Voilà pour les nouvelles concernant mon nouvel emploi!

Nouvel emploi

Finalement, j'ai quitté mon groupe de 18 mois hier.

Je me suis trouvé un emploi dans une autre garderie, à moins de 5 km de chez moi. C'est dans un groupe de 4-5 ans offrant un programme éducatif de prématernelle.

La directrice a l'air super gentille, elle a 4 garderies donc elle sait très bien comment ça marche! En plus je suis allée visiter et c'est très vivant comme garderie.

Je commence lundi, j'ai bien hâte de voir ce que ça va donner.Au moins, c'est plus près de mon groupe d'âge et je vais me sentir plus à l'aise là-dedans!

J'ai quand même eu un peu de peine de quitter mes petits loups...On s'attache à ces petites bêtes-là, quand même! :) Mais je suis certaine que c'est pour le mieux.

À moi le nouveau défi!

Péché de gourmandise

J’étais totalement affolée. Je me sentais suivie, traquée, tourmentée jusqu’au fond de l’âme. Jamais je ne m’étais sentie aussi mal, j’en tremblais, j’avais mal au cœur.

J’étais couchée dans mon lit, pourtant. J’aurais dû être en paix, dormir. Alors pourquoi dans ma tête résonnait ce martèlement qui me faisait savoir qu’il était là? Pourquoi n’étais-je pas capable de me contrôler? Peu importe l’endroit où je me trouvais, j’avais l’impression qu’il était derrière moi, parce que sa seule pensée me remplissait, à un point tel que j’avais presque peur de moi-même, peur de finalement m’abandonner à lui, de le laisser gagner pour que ce soit plus facile.

Il n’y avait qu’une façon de me sentir mieux, je le savais, mais je ne voulais pas céder, ça aurait été une vraie capitulation, trop illusoire. Il ne devait absolument pas savoir qu’il pouvait avoir le dessus sur moi, me maîtriser aussi facilement.

Ça aurait été beaucoup simple s’il n’avait pas eu la possibilité d’entrer chez moi. Or, il me retrouvait toujours et savait se glisser dans ma maison, où que je sois. J’ai essayé plusieurs fois de me cacher, de m’en débarrasser, mais toujours, il était revenu.

Ce soir, je n’ai plus la force de résister. Je n’avais pas l’impression qu’il était là, je savais qu’il y était. Là, tout près et je devais m’en débarrasser. Je repoussai les draps et la couette, glissai mes pieds dans mes pantoufles, descendis courageusement à la cuisine, ouvrit la porte de l’armoire, et en tirai…

Du chocolat noir! Que je laissai fondre doucement sur ma langue en soupirant de plaisir…plaisir éphémère je le savais, mais combien bon! Jusqu’à la prochaine fois…


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P.S. Ceci est un texte pour un concours sur le web présentement...cliquez sur l'image pour les règlements du concours, et vous pouvez voter pour mon texte à l'adresse vero@boetmiennes.com

De plus vous pouvez lire les autres textes en lice ici: http://www.boetmiennes.com/blogue/?p=127

Quand un enfant nous tient...

L'autre jour, à la garderie, il s'est produit un événement particulier.

Un de mes enfants faisait de la fièvre, 39,4. J'ai appelé sa maman pour qu'elle vienne le chercher. C'était en fin de journée, il était 4h30, elle s'en venait de toute façon.

Bref, j'occupe les autres et je m'installe avec mon petit malade dans les bras. Peu après, je dois monter mes amis dans d'autres groupes, car je suis supposée être la prochaine à partir. Or, je ne voulais pas m'en aller tant que mon enfant n'avait pas quitté avec sa mère...alors j'ai dispersé mes amis et je suis allée m'asseoir avec le petit dans la chaise berçante de la pouponnière en lui chantant des chansons.

Sa mère est arrivée environ 45 minutes plus tard. Quand elle est venue pour le prendre, l'enfant s'est agrippé à moi. Ça m'a tellement fait chaud au coeur...


Je me plains souvent contre la garderie et je me demande encore comment ça se fait que je travaille toujours là. J'ai eu ma réponse: je me suis attachée aux enfants (même s'ils sont parfois de petites terreurs!) et des moments comme ceux-là, j'en prendrais à la tonne! Ou alors quand ils courent pour que je les serre dans mes bras...qu'un parent me dit qu'avant, son enfant faisait des crises lorsqu'eux quittaient le matin et que maintenant, leurs enfants ont tellement l'air contents de me voir que le départ des parents est plus facile...Quand un enfant vient nous toucher le coeur comme ça, c'est difficile de quitter. J'ai beau chercher ailleurs, mes petits loups vont quand même me manquer!