13 mars 2010

Sortir


Il y a quelques semaines, j'ai fait ce que je n'avais jamais vraiment fait: je suis sortie dans un bar et je suis rentrée à 5h30 du matin.

Ouf! Que j'ai eu du plaisir! En fait, mon amie et moi sommes allées dans une boîte à chansons, ce qui est tout à fait mon genre...Entendre des chansonniers québécois, j'adore! En plus le premier soir, les gars se succédaient à une vitesse folle à nos côtés...on s'est fait payer plein de shooter, et même une rose chacune! Wow! On pouvait bien rester jusqu'à la fermeture!

Mon chum a été un peu surpris de me voir rentrer aussi tard, mais je pense qu'il était content que je me sois tellement amusée...tellement que j'ai remis ça la semaine d'après! Un autre retour à 5h30...j'y ai pris goût!

Mais hier soir, j'ai pris ça molo un peu. Une petite pause pour ne pas devenir accro! Et la semaine prochaine une amie de Montréal vient me rendre visite avec son chum et on a prévu une sortie à 4 au SPA Nordik, aisni qu'une séance de massage...


Enfin, ma vie sociale se porte un peu mieux!!!

16 février 2010

Un départ...


Pour certains, ce message semblera un peu "quétaine". D'autres me comprendront.

Demain, mes parents vont faire euthanasier ma chatte, Blackye. Elle a presque 13 ans; elle est vieille et elle vomit tout le temps, et elle a commencé à boiter. Probablement qu'elle souffre, si elle boite ainsi. À cet âge-là, ça ne vaut pas la peine de pousser plus loin des examens...13 ans pour un chat, on peut dire qu'elle a vécu sa vie.

J'ai beau ne plus habiter avec elle depuis un an, j'ai le coeur brisé à la pensée que son petit coeur cessera de battre demain. J'ai tellement aimé cette chatte, qui n'a pas une once de méchanceté en elle. Elle est indépendante, mais elle a toujours dormi avec moi...depuis que j'ai quitté la maison, elle a pris possession de ma chambre et de mon lit, comme si elle me cherchait encore. Je n'ai pas pu l'amener car je pense qu'elle aurait été trop dépaysée, et qu'elle se serait ennuyée toute la journée toute seule (elle est avec ma maman, qui est à la maison, tout la journée).

Je venais tout juste d'avoir 13 ans lorsque je suis allée la choisir à l'animalerie. Une toute petite boule de poil... J'ai grandi avec elle; c'est elle que je caressais lorsque j'avais de la peine ou que j'étais heureuse.

Et de savoir qu'elle ne sera plus là lorsque je retournerai chez mes parents me fait tellement de peine...c'est sûr que je savais que ça allait finir par arriver, mais ça ne rend pas la chose plus facile.

Je ne pensais pas que ça m'affecterait autant, vu que je na la vois pratiquement plus depuis un an. Mais oui, ce soir, je pleure. Un animal de compagnie, c'est comme un ami...et ce n'est pas parce que j'ai Nala maintenant que Blackye n'existe plus pour moi.

En quelque part, je m'en veux de ne pas être là avec elle pour ces derniers moments...mais je n'aurais sans doute pas été capable de le supporter. Peut-être est-ce mieux ainsi; c'est mon père qui ira la porter. C'est vraiment triste de savoir qu'elle sera avec un inconnu pour la fin de sa vie, mais je sais qu'elle ne souffrira pas lorsqu'on lui injectera le produit, et que ce ne sera pas long avant qu'elle ne s'éteigne...pour rester dans mon coeur à tout jamais.

Adieu, Blackye. Merci d'avoir été là pendant ces presque 13 années...

11 février 2010

Minnie Mouse

Il n'y a pas quelqu'un qui aurait un vieux costume de Minnie Mouse qui ne sert plus? En avril je vais à un congrès d'éducatrice et on doit faire une activité sur un héros d'enfance, et le thème retenu par notre patronne est Minnie. Pas évident de trouver ça quand ce n'est pas le temps de l'Halloween! Et je ne tiens pas à en acheter chez Disney Store pour le payer 100$ non plus...c'est juste pour un congrès!

Sait-on jamais...peut-être les blogs pourront-ils m'aider!

3 février 2010

Accepter

Il y a quelques jours, j'ai parlé de mon grand-papa qui n'allait pas bien.

Eh bien, depuis hier, il est aux Soins Intensifs. Il en sortira sans doute, mais ça donne quand même une "claque dans la face", comme on dit. Savoir que sous peu, il ne sera juste plus là...ça fait mal, même si je ne le vois pas souvent. Aimer quelqu'un si fort et devoir s'accommoder de son absence, vivre avec seulement son sourire en souvenir; ce n'est pas facile.

En même temps, je ne peux que souhaiter que ça ne s'éternise pas. Ce n'est pas lui d'être aussi terne, aussi faible. Cela fait trois semaines environ qu'il est à l'hôpital maintenant et je commence à me demander s'il va en sortir, ou si c'est vraiment la fin...J'habite à sept heures de route de chez lui; je ne peux pas faire un aller/retour dans la même journée pour aller le visiter. Bientôt, j'irai passer la fin de semaine là-bas, et j'espère sincèrement qu'il ne sera pas trop tard, qu'il ne s'en ira pas sans que je l'aie revu une dernière fois.

C'est fataliste de parler ainsi sans même savoir s'il s'en sortira ou pas. Peut-être que oui, à mon grand bonheur. Mais je commence à me préparer mentalement car je sais qu'il n'en a plus pour 10 ans, à son âge et dans son état.

Quelqu'un d'autre très près de moi est également atteint d'un cancer "incurable" selon les médecins...Il semble assez en forme, malgré que les médecins lui ont dit qu'il n'y avait plus rien à faire. Il garde un bon moral et c'est plaisant de le voir ainsi et d'en profiter au maximum.

Ce n'est pas une période facile avec le cancer qui ronge deux personnes que j'aime. Je suis assez grande pour y faire face mais parfois, ça donne quand même le goût de se rouler en petite boule et de fermer les yeux jusqu'à ce que la peine soit passée...

21 janvier 2010

La fierté

Ce soir, je me sens fière, remplie d'admiration.

Mise en contexte: mon chum a démarré en septembre sa compagnie d'armoires de cuisine et de vanités de salles de bain (Armoires Athéna).

Je suis passée voir mon chum à son atelier, après mon travail. Je ne lui ai pas parlé, il était occupé à couper des planches de mélamine, mais je l'ai regardé faire environ cinq minutes. Et j'ai pris conscience que je suis vraiment fière de lui.

Fière, car il a eu le courage de lancer son entreprise. Fière, parce qu'il a reconnu que son talent pouvait lui servir, et qu'il a tout mis en oeuvre pour que ça fonctionne.

Ce n'est pas toujours facile, il doit travailler beaucoup, en plus de son travail habituel. Il a de très longues semaines de travail.

Bien sûr, il a ses moments de découragement. Mais il tient bon.

Je sais qu'il vient lire parfois une fois de temps en temps et j'en profite pour lui adresser un petit message personnel : Même si souvent je chiale parce que je suis seule, sache que je serai toujours fière de toi, et que si je peux faire quelque chose pour toi, tu n'as qu'à me faire signe. Je t'admire d'avoir le courage de tes ambitions!



P.S. Si vous voulez rénover cuisine ou salle de bain...mon chum, c'est le meilleur! :D

17 janvier 2010

L'immensité

Tout à l'heure, je regardais les photos que j'ai dans mon ordinateur. Il y a une photo de moi dans l'océan, à Cuba. Il n'y a rien d'autre sur la photo. On me voit, j'avance dans l'eau. L'angle de la photo est tel qu'on ne voit même pas le ciel à l'horizon, que l'eau limpide.

C'est drôle, en regardant cette photo, j'ai le mot immensité qui m'est venu en tête. Oui, bien sûr: l'océan est immense, mais ce n'est pas que ça. Nous sommes tellement petits, nous, les humains, à côté de tout ça, à côté de la nature, de la vie. On se proclame brillants, intelligents, on fait ce qu'on croit être le mieux. Nos actes engendrent des conséquences, positives ou négatives, mais qui dessinent la ligne de notre chemin.

Personne ne peut prédire l'avenir. On a beau tout essayer, dire que dans deux ans, on veut être rendus là, dans cinq ans, à tel autre endroit dans notre vie...mais qui peut vraiment savoir ce qui va réellement arriver? On croit savoir où l'on s'en va, mais il finit souvent par se produire un événement qui fait changer nos plans. Par exemple, il y a trois ans, je planifiais mon premier voyage dans le sud. Jamais je n'aurais imaginé que trois ans plus tard, j'habiterais à Québec, avec un homme que j'ai rencontré dans ce même voyage. Ce n'était pas le plan de vie que j'avais en tête. Pourtant, ça ne veut pas dire qu'il est pire! Ma vie a bifurqué, tout simplement, alors que je ne m'y attendais pas.

C'est bien d'avoir des buts à long terme, de se donner une ligne de pensée générale, mais il ne faut pas oublier que la vie nous fait parfois des surprises et qu'on peut changer nos plans du tout au tout. Parce que la vie, c'est beaucoup plus puissant qu'un humain tout seul! C'est gros, c'est immense, c'est...incroyable, tout simplement. Je me demande quelles surprises elle me réserve encore, et en regardant cette photo qui m'inspire l'immensité, je me dis que tout ce que j'ai à faire, c'est de me laisser guider par elle, tout simplement, et de la savourer.

16 janvier 2010

Fragilité

Cet automne, j'ai appris que mon grand-père était atteint du cancer. Un cancer de l'estomac.

Cet homme, je l'ai toujours vu solide comme un roc. À 75 ans, il rentrait encore son bois de chauffage dans son sous-sol...Je le revois, quand on était petits: il prenait ses petits-enfants à tour de rôle dans ses bras pour nous lancer dans les gros bancs de neige devant la maison.

Il y a plein de petites choses que je revois dans ma tête...sa petite cuillère qui cogne dans son verre quand il prépare son gin chaud le matin, ses nombreux tours qu'il nous jouait avant (remplir une sacoche de bouchons de bouteilles de bière juste avant la messe de minuit, juste pour que la femme soit embarrassée au moment de la quête!!!), son petit coup de fort dans le garage une fois de temps en temps...

C'est drôle comme on pense que nos grands-parents existeront toujours. Peut-être parce que je suis déjà rendue à 25 ans et que je les ai encore, j'avais l'impression qu'ils ne disparaîtraient jamais.

Pourtant...j'ai vu mon grand-père le 1er janvier dernier. Il est devenu tout maigre, chambranlant sur ses jambes. Je ne l'entends presque plus parler; il marmonne plus que d'autre chose, ne mets plus son dentier. Je dois me concentrer pour le comprendre. Il reste assis dans son fauteuil devant la télé, c'est tout.

Ça m'a donné un choc, car lorsque je l'ai vu, je me suis dit qu'il était vieux. C'est sûr, il a 85 ans...mais je ne l'avais jamais vu aussi âgé. Et c'est en le voyant que j'ai vraiment compris qu'un jour, il ne sera plus là, qu'il n'était pas immortel. J'avais devant moi un vieil homme qui a juste hâte que sa vie soit terminée, afin de ne plus vieillir, ne plus souffrir.

85 ans...on ne peut pas dire qu'il n'a pas vécu sa vie. C'est sûr que je souhaite qu'il ne souffre pas trop longtemps...mais mon Dieu que j'aurais aimé qu'il soit encore fort et en santé tellement plus longtemps encore!