Les grands-parents

J'ai une chance incroyable: je fais partie d'un groupe extrêmement privilégié.

À 24 ans, j'ai encore mes grands-parents. Des deux côtés. Bon, du côté de ma mère, mon grand-père est décédé quand j'avais 2 ans; je ne l'ai pas vraiment connu. Mais ma grand-mère est avec le même homme depuis 20 ans...on peut dire que c'est comme si c'était mon grand-père, finalement.

Aujourd'hui, je suis allée chez mes grands-parents paternels.

Ils sont âgés; 79 et 83 ans, presque 84. Je sais très bien que je suis chanceuse de les avoir encore près de moi, de les connaître autant.

J'aime les côtoyer, j'aime quand ma grand-mère me serre dans ses bras très fort, j'aime lorsqu'elle m'offre de partager la même chaise qu'elle, comme lorsque j'avais 6 ans.

J'aime voir mon grand-père, sa démarche autrefois assurée qui commence malheureusement à être chancelante. Mais il est toujours aussi vif d'esprit, aussi taquin qu'avant.

Bien sûr, ils ont leurs moments de faiblesse où ils se sentent vieux et déprimés.

Bien sûr, je sais que je ne les aurai pas toujours et à l'âge qu'ils ont, même si ça peut paraître morbide, je commence mentalement à me préparer à leur départ...

C'est pourquoi chaque fois que je les vois, comme aujourd'hui, j'en profite au maximum. Je me gâte de leur présence si exceptionnelle dans ma vie, et je me répète que je suis vraiment privilégiée de connaître et d'aimer si profondément mes grands-parents...Sans eux, ma vie ne serait pas la même!

Mes vacances au Témiscamingue...

J'ai eu une super belle semaine au Témiscamingue, une fois de plus.

Que ça fait du bien de retrouver une amie que l'on ne voit que quelques jours par année! De passer une semaine complète avec elle...

J'adore la campagne...c'est fou comme on dort bien dans le silence et la noirceur absolue!

J'ai passé des moments mémorables à jouer avec Miranda, sa fille de 5 ans. À marcher dans les bois jusqu'à Devil's rock, une falaise haute de 350 pieds. À manger sur le bord du lac. À passer une journée en chaloupe, prenant un peu de repos (et une pause-pipi) sur une île, à pêcher...

J'ai eu de très belles vacances et le retour au travail est difficile...mais faut bien revenir, si on veut repartir un jour, n'est-ce pas!

Un surplus de bonheur, ça existe?

Est-il possible de parfois vivre un tel moment de bonheur qu'on se demande si on le mérite vraiment? Un moment si parfait qu'on voudrait qu'il ne se termine jamais?

À moi en tout cas, c'est arrivé cette semaine. Un moment tout simple, mais tellement lumineux...

Une soirée au cinéma, la tête déposée au creux d'une épaule bienveillante, ma main en caressant une autre; une main posée sur ma cuisse, l'odeur d'un parfum qui sent tellement bon...

Vous savez, le genre de moments qui donne envie de pleurer, même si ce n'est pas triste du tout? Si je dis que j'avais envie de pleurer de bien-être, ça fait "quétaine"?

Peu importe, ce genre de moment, je le revivrais à l'infini!

Yéééé les vacances!!!

Ouaissss je pars en vacances! Nanananèreuuuu

J'ai tellement hâte!!!

Dans 2 dodos, je file! Je vais tout d'abord voir l'une de mes meilleures amies ainsi que sa fille, ma filleule Ève, âgée de 14 mois. J'ai trop hâte! Ça fait longtemps que je ne les ai pas vues...Ève ne marchait pas et là elle court!

Ensuite, cap sur Québec! Yess! Je suis convaincue de passer là-bas une merveilleuse semaine, en compagnie de quelqu'un qui m'est cher en plus. Que de bons moments en perspective!

Ensuite, une autre semaine de vacances, cette fois direction Guigues, au Témiscamingue. Une semaine de 4 roues, de bouette, de campagne, de nature, et de pas trop de froid, si dame Nature est d'accord! J'y retrouver une autre de mes meilleures amies...Wow, on va s'être vues 2 fois cette année, trop cool!

J'aurai donc 2 belles semaines de vacances à partir de lundi...ben en fait, de demain, 5h! D'ici-là, une autre petite journée à travailler!

Que faire?

Quand quelque chose ne nous tente pas, mais qu'on se sent obligé (e) de le faire, que faire?

Il y a de ces situations, parfois...

Sans entrer dans les détails, disons qu'à certains moments de ma vie, j'ai dû poser des actions qui ne me tentaient pas vraiment. Je sais, je sais, on ne fait pas uniquement ce qui nous tente dans la vie!

Mais maudit que c'est plate être obligée de faire quelque chose!


Grrr!

La galère...

Une amie à moi a écrit sur son blog aujourd'hui qu'elle était dans un mood "désespéré". Moi aussi je suis là-dedans!

Et pourtant, je ne devrais pas: l'école est finie, je suis en vacances de suppléance pour les 2 prochains mois. Yé! Mais croyez-le ou non, après moins d'une semaine de vacances, je trouve déjà ça plate. Me semble que les journées sont longues, sans faire de suppléance...

Autre chose qui devrait me mettre de bonne humeur: je tombe en vacances du magasin dans 3 jours. Re-Yé! Ça, au moins, ça me rend vraiment heureuse. D'autant plus que mes vacances sont déjà planifiées et les deux semaines sont occupées, je vais voir des gens qui me sont chers. Mais même si je suis heureuse, on dirait que ça ne m'excite même pas.

Alors pourquoi est-ce que je me trouve poche et laide? Pourquoi est-ce que je me questionne sans arrêt? Sur pratiquement tout, en plus. Le maudit questionnement...je pense qu'il n'y a rien de pire que ça! Ça met tout à l'envers, on ne comprend plus notre vie...est-ce que c'est bon ou pas bon? J'ai envie ou je n'ai pas envie? Devrais-je y aller même si ça ne me tente pas, ou m'écouter et de pas le faire?

Qu'est-ce qui se passe, au juste? Suis-je en train de virer zinzin?

Festival aérien

Salut!

Bon, je sais: ça fait longtemps que je n'ai pas fait mon tour par ici. Disons que j'ai été occupée, et aussi en période de réflexion intense...mais ça va mieux, alors je devrais être de retour plus souvent! :)

Ce week-end, j'ai assisté au Festival aérien de Québec. Peut-être ai-je gardé mon âme d'enfant, mais j'ai été littéralement impressionnée par ces acrobaties aériennes incroyables, surtout celles des Red Arrows du Royaume-Uni. C'est incroyable de voir ces avions tournoyer, monter et descendre aussi rapidement, faire des tas de tonneaux enfilés les uns à la suite des autres...Ou encore de voir un CF-18 (il me semble) créer son propre nuage directement sur ses ailes, à cause de la chaleur et de l'humidité, alors qu'il vole à plus de 900 km/h.

C'était une magnifique journée, de celles qu'on garde dans un coin de notre mémoire pour les jours plus sombres!